Best friend

Dans Best friend, nous suivons la soirée d’un jeune homme visiblement accro à une sorte de technologie qui lui permet d’avoir des amis virtuels que lui seul peut voir. Au moyen d’un liquide jaune qu’il pose sur ses yeux, il peut recharger son temps d’ “amitié”. Alors qu’il est en pleine soirée idéale, il finira par casser ses doses restantes, ce qui l’obligera à sortir pour aller se ravitailler. Ce sera l’occasion d’en apprendre un peu plus sur l’univers de la technologie Best friend, de ses succès, mais aussi de ses misères.
Si l’influence d’une série comme Black Miror est assez évidente, le format court utilisé ici oblige la narration à une sorte d’efficacité scénaristique qui ne prend pas l’option d’une fin “punitive” pour le héros. C’est ce qui m’a particulièrement plu dans ce court métrage. D’un côté nous sentons bien l’intention des auteurs et de l’autre, plusieurs réflexions restent ouvertes (sur l’amitié, la technologie, le bonheur, la réussite sociale, la norme, la virtualité…) car on ne se sent pas trop enfermer par les limites désignée par le genre “anticipation”. Ce genre qui impose parfois les réflexions comme “et toi, le ferais-tu” ou le “as-tu vu le panneau attention ?”.
Bref, un bon travail de fin d’étude comme les étudiants Nicholas Olivieri, Shen Yi, Juliana De Lucca, Varun Nair, David Feliu (des Gobelins) ont le secret.