Glossaire – Relation sociale et politique à l’environnement

Environnement : Ensemble des choses qui se trouvent aux environs, autour de quelque chose. Ensemble des éléments et des phénomènes physiques qui environnent un organisme vivant, se trouvent autour de lui. Ensemble des conditions matérielles et des personnes qui environnent un être humain, qui se trouvent autour de lui. (source)

Nature : La notion de nature renvoie à ce qui n’a pas été altéré, transformé. Est naturel ce qui est sans qu’aucune modification d’aucune sorte ne soit appliquée à la chose, à l’objet.

La notion de nature renvoie à l’ensemble des lois et des règles qui ordonnent le monde. Est naturel ce qui répond à des règles « immuables », à la réalité du monde. C’est en ce sens qu’on parle de sciences naturelles pour qualifier la biologie, la physique et la chimie.

La notion de nature renvoie à l’environnement, le plus souvent sans l’être humain. Est naturel ce qui n’est pas lié à l’humain d’une manière ou d’une autre. Cette notion s’écrit le plus souvent avec une majuscule. Que ce soit dans les sociétés occidentales ou dans les religions monothéistes, cette notion sous-entend l’idée que l’être humain serait « en dehors » de la nature ou, du moins, aurait un rapport à elle différent des autres animaux, des plantes etc.

La notion de nature renvoie à ce qui est véritablement, à l’essence des choses. La nature d’une chose referme « ce qu’elle est vraiment ». Le plus souvent, ce sens est utilisé pour déterminer des comportements ou des relations. Ainsi, la vraie nature de quelqu’un désigne son comportement non feint, dévoilé. Il y a un rapport avec la vérité.

Culture : Ensemble des travaux et techniques mis en œuvre pour traiter la terre et pour en tirer des produits de consommation.

Ensemble des moyens mis en œuvre par l’homme pour augmenter ses connaissances, développer et améliorer les facultés de son esprit, notamment le jugement et le goût. Absol.Travail assidu et méthodique (collectif ou individuel) qui tend à élever un être humain au-dessus de l’état de nature, à développer ses qualités, à pallier ses manques, à favoriser l’éclosion harmonieuse de sa personnalité. (source)

Transformation de la nature par l’être humain : Action de l’humain sur son environnement ce qui a pour effet, en plus d’en modifier l’organisation, d’en changer la structure profonde impactant, de ce fait, également les autres aspect du mot nature (voir ci-dessous). La transformation de la nature renvoie aussi à une conception l’être humain suppose un humain « hors de la nature » que l’on retrouve notamment chez Descartes (et sa vision de la science) et qui est aujourd’hui remise en question par des penseurs comme Philippe Descola.

Écologie politique : à distinguer de l’écologie scientifique (étude des milieux où vivent les êtres vivants ainsi que les rapports de ces être avec le ou les milieux – source), l’écologie-politique se définit par la conscience de notre environnement et de nos interdépendances, conscience de notre appartenance à des écosystèmes que nous ne devons pas détruire, conscience de notre empreinte écologique et volonté non seulement de sauvegarder nos conditions de vie mais d’améliorer la qualité de la vie, toutes choses qui ne sont pas données et dépendent d’un débat politique sans avoir la simplicité de l’évidence. En fait, on peut dire que l’écologie-politique comme affirmation de nos solidarités et de notre responsabilité du monde, transforme d’une certaine façon la biosphère en organisme vivant dont nous constituerions désormais le système nerveux. Bien sûr, le « nous » ici fait question, il n’est pas sûr que nous en fassions partie. (source : ZIN Jean, « Qu’est-ce que l’écologie-politique ? », Écologie & politique, 2010/2 (N°40), p. 41-49. DOI : 10.3917/ecopo.040.0041. URL : https://www.cairn.info/revue-ecologie-et-politique-sciences-cultures-societes-2010-2-page-41.htm)

Principe de précaution : Le principe de précaution est une disposition définie et entérinée lors du sommet de Rio de 1992. Cette disposition expose que malgré l’absence de certitudes, à un moment donné, dues à un manque de connaissances techniques, scientifiques ou économiques, il convient de prendre des mesures anticipatives de gestion de risques eu égard aux dommages potentiels immédiats et futurs sur l’environnement et la santé. Plusieurs affaires et débats ont favorisé son déploiement en tant que principe : les OGM, le bisphénol A, le sang contaminé. Ces affaires ont conduit de nombreux pays à inscrire ce principe dans leurs droits nationaux. (source)

Responsabilité :

1 Être responsable, c’est être la cause d’un événement ou d’une chaîne d’événements.

2 Être responsable, c’est être conscient et lucide de ce que l’on fait.

3 Être responsable, c’est réparer les dommages causés par sa faute.

4 Être responsable, c’est reconnaître la liberté d’un choix opéré.

5 Être responsable, c’est pouvoir répondre de ses omissions.

Interdépendance : Relation de dépendance réciproque (entre deux ou plusieurs choses ou ensembles de choses, de phénomènes ou de personnes). (source)